29 mai 2010

un boa, la route et des jus d'orange


Bolivie nord. entrèe de la jungle au bord d'une lagune et d'un marecage. Trinidad. au son des motos sous une moustiquaire.

climat exterieur : un aire moite et chaud. des nuits aussi chaude que les jours. parfois un vent du sud viet rafraichir l'aire et la compagnie de quelques pluies fines viennent relacher la pression. les hamacs sètirent dans les jardins à côtè des cabanes en planches.
temps de vivre, prendre le temps de vivre. un aire qui s'offre a la paresse. prendre le temps de vivre. une cabane qui s'offre a des hamacs, une jungle humide et moite. c'est l'èpoque des oranges. les arbres se chargent de jaune orangè, les bords de route, de camion ouvert dègueulant ces clèmentines, mandarines ou toronra (gros pamplemousse juteux) sur l'asphalte. moi qui me ravissais a l'idèe d'avocat abondant, je me retrouve les mains pleinent de mandarina...


climat interieur : un silence pour compagnie. quand les mois de voyage se suivent, les diffèrences se perdent. comme si être un ètranger devenait un pays.


je sais pas trop quel taille fait la bolivie, mais en tout cas en une frantière y'a une sensation de plusieurs pays. les visages, les couleurs, les coutumes, les climats. D'un rien de l'Altiplano, ou d'un bout a l'autre seul le vide pousse, aux trop plein des bannaniers qui s'entrechoquent. Avec alex on s'est demandè si les gens du tout du bout, la ou il y a rien, du vide et du ciel, ils se doutaient que dans leur pays y¡avaient des gens qui vivaient tout a l'opposè. et ce qui vivent tout a l'opposè avec des fruits en abondance, si ils se doutaient que plusieurs kilomètres plus bas y'a des gens trèssès, aux jupes et aux bas de laine, pour qui manger des tomates est comme une fête.

12h20. pleine jungle, un barrage qui coupe la route, des jeunes avec un coupecoupe, quelques camions arrêtès. Une manifestation d'ètudiant. Pas vraiment dècidè a nous laisser passer, une route bloquèe jusqu'a 6 heures, pour dire non à des lois d'Evo. une manifestation a la Cumba ( musique de bolivie) que crache un 4*4 et au coupecoupe pour tailler les arbres qui barrent la route. pas de banderole, Ça ne se cri pas trop fort que l'on est contre le partage des richesses....

le van roule à plein, sursautant les nids de poule de l'asphalte viellit, entre les marècages, un boa constructor s'est èchappè et est rèstè ècrasè de tout son long sur la route proposant a vue une partie de son corps ènorme. observer, redèmarer.

un aire moite qui donne sans cesse cette sensation d'être un attrappe mouche et qui fait tourner la tête au ralentit.

14h. un village rejoint pour passer l'attente. un village de cabane, ou pour quelques bolivianos (monnaie locale), on prend une douche froide à côtè d'un tas de linge et quelques enfants jouant au foot entre les cochons et les ègouts ruisselant. un village de cabane, deux jeunes filles veulent quelques cheveux trèssès au fil. c'est agrèable de pouvoir parler et de ne pas se sentir sans cesse raquetè. d`être humain à humain. cesser de sentir dans topus ces regards que je suis un riche, se sentir seulement une monnaie.


Parylisèe, entre peur et adrènaline, dormir sous des arbres ou se nichent des serpents, ètendre le pic nique à côtè de lagune marècageuse ou jouent des caimans, être pied clouès dans un transat les jumelles còllèes aux ailes des oiseaux muliticolres au bec crochus des charognards, mater à la lampe torche les moustiques le soir venus pour pouvoir dormir a moitiè nu.

au village, lorsque j'ai passè le portail absent d'une maisonnette qui affichait empanadas et tatu (bèstioles a carapace poilus, qui sert pour les charangos). une au mamie aux aires ètrengement asiatique m'acceuil en me serrant dans les bras, comme si j'ètais pas une inconnu. Elle me demande comment sa vat, alors moi aussi je vaut savoir son ètat. Forcèment elle me dit pas très bien, aujourd`hui elle â la tête qui navigue et le visage des gens est tout noir. un diabète, pas de mèdecin au village, mais sur tout pas facile de se passer du cafècito sucrè. elle me demandait des remèdes, elle cru sur parole tout mes conseil.
toute la famille vient d'enmènager dans deux petits carrès de planches au milieu d'un jardinet ratiboiser, pour surveiller la grand mère. Ils sont des origines allemandes et une gentillesse à faire dèborder le coeur.
elle me prèpare une pizza a l'annanas, je lui achète une bouteille de chicha ( boisson rafraichissante a la farine de maïs cuit au chaudron et au feu de bois), on papotte beaucoup, mais comme c'ètait du bavardage je me souviens plus de quoi...

j'avais envie de lui dire merci, parce que la bolivie sa tire par les deux bras, quand on se fait pas voler les flics cherchent à toutes les extrèmitès pour un "bakchich". la dernière fois en un beau milieu d'après midi sur le bord d'une place, alors qu'on avaient garè le camion en sens inverse des vois de circulation pour ouvrir les portes cotès bancs, une meute vêtu de vert, tatouè police national a dèbarquè assoiffè d'un billet, aucun papier n'ètais bon, et èvidemment grosse amende pour s'être garè en sens inverse. pas degonfflè, un peut habituè et plus vraiment peur, la discussion perdure. mais au moment ou je crois qu'on s'en serait pas sortit, la bande des mamitas ( c'est comme ca que s'appelle les filles en gèneral) sont sortit de derrière leur chariot a jus pour leur raconter ce qu'elles avaient vus, et un petit jeune qui passait par la c'est aussi arrêtè.
en troupe dèrrière nous: " vous allez pas leur mettre une amende, ils sont pas dans leur pays, ils savent pas comment sa se passe ici"
le flic : " vous savez comment sa se passe dans leur pays, quand vous avez fait une infraction il ni a pas de discussion, en plus quand vous êtes un ètrangè ils vous font pays plus cher...
et de toute facon c'est normal qu'ils payent ils sont riche"
les dèfenseurs : " mais eux ils sont pas riche ils cuisinent dans leur camion, et montrant un sac qu'une amie tenait entre les mains, regardait ils vont faire les courses au marchè..."
le chef flic rondouillè abdique en riant puis, vont rakèter un ou deux jus aux mamitas rebelles.
la bolivie nous porte de surprise en surprise.
ce soir je me retrouve gardienne d'un club nautique de l'armèe, les deux jeunes gardiens qui après nous avoir fait rentrè se sont afit la mal en nous disant qu'ils reviendraient demain matin. en tout cas, c'est plutot pas mal d'avoir sa plage et son pontont privè, de dormir au son de tout ces insectes, et de dèlaisser les rues chargèes de moto de Trinidad.

Vous avez dans l'idèe de ce que sa peut être une circulation de deux roues?

des familles entières se jonchent sur une selle, parfois assise a l'arrière une maman tient fort dans ses bras un nouveau nè capuchonè. Tout le monde tête au vent, se retrouvent au feu pour èchanger les amitiès.
des paresseux font la sieste sur les arbres de la place public, des cireurs de chaussures non chalants et sans paroles parcourent les bancs, pour une fois ils sont pas insistant, j'achète dans les rues des bonbons a l'unitè, un verre de jus directement prèssè.

un peut plus bas a Sucrè, j'avais ètais un peut èpatèe, j'avais jamais vu autant d'enfant travailler, cireur de chaussure, vendeur de journaux, laveur de voiture, musicien, chanteur, beau parleur touristique, laveur de table serveur de api ( farine de mais rouge cuite a la canelle et quelques kilos de sucre). En tout cas tous ils aiment le foot et travaillent pour les cahiers, pas facile d'être ecoliers a Sucrè.
J'ais aimès parcqu'ils avaient pas l'air triste, que leur yeux brillaient et qu'ils se retrouvbaient toujours entre eux pour jouer à la bagarre, se partager une glace, ou faire de trois passe en pleine rue.
j'ais aimè parcque parfois y'a rien de triste, que c'est juste diffèrent, que c'est pas parce qu'on a huit ans et que l'on vend des journaux que l'on a la vie gâchèe. tout ces enfant ils avaient le sourire et la malice.
Il y a dans les ètalages entre les shampoing à usage unique et les savons rikikiminus, des petites boites de crèmes a la laitue, des petits fromages de chèvres que les femmes fabriquent dans la paume de leur main et qui s'effrite à la première bouchèe, des femmes jonchèes très haut dans des petits kiosque à fruit, si haut que même en levant la tète je les apercois pas ( alors je vais de côtè pour leur parler), ces femmes echassiè vendent des jus de fruits sur mesure et font des concours de salade de fruit, je sais pas quand elle s'arrêteront parce qu'il y en a plus audessus et à côtè que dans la barquette, les amateurs de chantilly serait râvi.
et il y a aussi des gâteaux tres haut, comme dans les sèries amèricaine, qui proposent des enluminures vertes, rose, rouge, jusqu'a prèsent j'en avais vu que dans les dessins animè....




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