14 mai 2010

BOUCLE ANDINE

Bolivie. boucle andine. quatre a bord d'un van americain.
suivant les traces des 4*4 à travers les deserts et les pistes d'altitude entrecuipèes de pierre, fleuve et ravine.
Le lit arrière accoudè au fenêtres offrent une vuepanoramique sur les paysages defilant.
vivre le voyage tout autrement, sur roue entre francais.
climat exterieur: les nuits si fraiches (jusqu'a -20) que l'on apprecie d'être 4 sur un futon. des paysages si gigantesques et vide que l'on est heureux de voir un lama.
des montagnes si grandes ou des terres si plates qu'il ni a pas besoin de lever les yeus pour regarder les ètoiles, un oeil a l'horizon des ètoiles de la terre au ciel.
de la poussiere jusque dans les narines. Des villages perduent au beau milieu d'un rien. Village au maisonnette de terre vivent du lama, du zinc ou du sel.
cultiver la survie, comme on cultive la misère.
climat interieur: une fatigue qui se mèlange à un ètat de dètachement.
tout passe, tout defile, sans plaisir ni dègout. Un peut comme une deprime heureuse.

le camion devale les pentes, le soleil qui se couche offre ses bleus et rose sur les falns de l'altiplano. respirer en permanence la poussiere des chemons qui rentre par toutes les vitres. Le ciel st comme un arc en ciel sur le terre rase.
La terre est belle, vide de tout elle offre des miracles.
la terre est un support au ciel, lorsque dessinee de courbe simple, les nuages s'effacent a l'horizon comme des danseurs ètiolès. Bercè de parme, des crocodiles sur fond jaune s'oublie quand la lumiere se baisse.
J'aurais aimè tout capter, les moindres dètail, pour qu'a jamais se spectacle souffle dans mon coeur.
La beautè c'est comme l'ètat amoureux, il laisse des traces du ''tout est la''.
Les pics enneigès bleu cotoit les domes craquelès de rouge parsemès d'arbustes vert, comme des ètendues rayèes. Jonchè de rien.
Parfois quelques lamas aux oreilles pomponnèes de rouge, dèvorent les maigres ètendues vertes. Ici les routes s'oublient seul des piste a 4*4 persistent.
Parfois quelques villages au milieu de se vide. de terre rouge et de chaume, de murè et de porte. le van sautille au rythme de la musique salsa, le chien garde les oreilles baissès, les yeux dressès vers le ciel.
les lamas sa rappel les guanacos de patagonie mais en plus poilus.

l'amèrique s'etend de vide, comme l'europe de ses champs de pavillon. des crevasses rouge comme des lèvres gèrcèes d'un gèant, aui se dèssine sur le bleu parfait du ciel. ces plissures au 10 teintes comme des bourssoufflures et toujours ce ciel insolent.

Plus d'appareil photo, pas de photo possible, seul alternative ècrire, ècrire sur l'ainstant pour essayer de retranscrire l'ompossible. Un foulard sur le nez, de la poussière plein les narines, des bonds sur le fauteuil, un sommet pointu et enneigè, une ètendue, des bourssoufflures, du vert, du jaune, du rouge, un ravine de terre, un bleutè. deux dames sur le bord, une au chapeau et aux dents percèes, nous fait signe de sa bouche et de son chapeau. Isolè, confinè, vivre à 4 francais avec son plumard et sa gazinière.
Mes deux pieds se sont transformè en 4 roues amèricains, ou je vois le monde a travers des vitres tintèes. pas de lasse, pas d'ennuye, la terre est si belle. On trace la bolvie, Tupiza, uyuni, potosi, sucre, oruro... l'exotisme se porte a travers les guides de voyages.

Potosi, mine d'argent, mine de zinc, rèloser que germinal n'est pas fini, des hommes qui vont sous terre pour y gagner trois sous, parfois beaucoup, parfois rien. Coest ca qui lèi fait tenir, l'espoir, l'espoir et la peur.
Pourquoi quoi qui se passe y aura toujours de la vie.
Peut importe le lieux. Dand le nul part, toujours jaillit la vie.
et ces villages miniers qui construisent leur peuvretè sur leur richesse.
J'aurais aimè avoir des rèponses, mais il ni a pas de question. seule echapatoire, laisser couler te attendre. Comme un epluie d'ètè qui dèbute et cloue dèrrière les carreaux. Atteindre, patience, voir arriver l'arc en ciel.

je debute mon mirage par une illusion parfaite. je me sent parfois comme un elephant qui ignorant dètruit tout sur son passage. J'aurais aimè embrasser le monde, lui offrir des roses. A ces minneurs qui la bouche pleine de coca, ne savent meme plus ce que c'est que l'espoir. et cette terre encore vierge, pour combien de temps, pour combien d'annèe, clouè au sol comme conmdannè, Conmdannè au seul regard, et voir les consèquences.
voir que vivre à une influence.
cesser de se sentir irresponssable.
ces mineurs qui tournent a la coca, ces mineurs qui tournent a l'alchool a 96, ces mineurs qui mangent pas,..
un dieux, Tio, apparut sous la mine comme par un miracle au temps de la mita, de travail gratuit et obligatoire.
Esclave peut productif dit espagnol imaginatif. Un dieux sous la mine qui surveille et qui decide de la mort, de la vie, de la chance. a ce dieus, Tio (signifiant dieus par deformation), on lui offre ce que le consomme, cigarette, coca (que l'on met en boule sur le côtè de la joue, durant une heure pour quatre heures), et de la 96 au bouchon ou la bouteille, cette alchool qu'on trouve meme pas dans les pharmacies francaise...

2 commentaires:

Unknown a dit…

Nouvel épisode, nouvelles émotions; mélancolie heureuse en Bolivie. Votre belle aventure file son train (là son 4x4!).
Six mois déjà que nous vous accompagnons au fil de vos impressions. Les photos de vous nous manque. On aimait bien apercevoir vos bobines au milieu des locaux. Alors on vous imagine tannés comme de "presque" vieux routards!
Allez, continuez votre voyage intérieur dans le grand extérieur.
Ici, 24 mai, un avant goût de plein été; on profite de la douceur et on la partage avec vous.
Avec amour et gratitude, Mi et Ro

Chan a dit…

oh les amis,
justement je voulais vous ecrire,
quelques temps sans nouvelle de vous et on se damendaient ce qui se passaient
quel bohneur a chaque fois de vous lire,
avec alex on voulais vous faire d'ernome bisous,
et pour les fotos on en a, mais sur papier maintenant et pas fastoche de trouver un scanner..
et vous l'amour porte votre coeur?